Jeux en Société

Soirée du 14 January 2022

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Joueurs présents (9) :

DOUBLON Antoine B., DOUBLON Nico B., Gérôme, Camille, Chloé, Clément, Lionel, Michel, Vincent F.

Parties jouées :

Orleans x1, Robin Wood x1, Steel Driver x1, Modern Art x1

Barême de notation (afficher) :

Pour les notes sur les jeux, nous utilisons l'échelle établie par Boardgame Geek, qui se base pricipalement sur l'envie de rejouer.

  • 10 - Exceptionnel. J'ai toujours envie d'y jouer et je m'attends à ce que ça ne change jamais.
  • 9 - Jeu excellent. Toujours envie d'y jouer.
  • 8 - Très bon jeu. J'aime y jouer. Je le suggérerai probablement et ne refuserai jamais d'y jouer.
  • 7 - Bon jeu, normalement OK pour y jouer.
  • 6 - Jeu OK, au moins amusant ou stimulant. J'y jouerai sporadiquement si je suis d'humeur.
  • 5 - Jeu moyen, un peu ennuyeux, à prendre ou à laisser.
  • 4 - Pas si bon. Je n'accroche pas mais pourrait être persuadé d'y jouer en certaines occasions.
  • 3 - Je n'y rejouerai probablement jamais bien que je puisse y être forcé. Mauvais.
  • 2 - Jeu extrêmement ennuyeux, je n'y rejouerai jamais.
  • 1 - Défie toute notion de "jeu". De mon vivant, vous ne me verrez pas y rejouer. Clairement nul.
  • Modern Art
    • Modern Art (1992)
    • Reiner Knizia
    • Hans im Glück
    • 3 joueurs
    Durée : 0h50

    Les notes :

    • Gérôme : 7.0
    • DOUBLON Antoine B. : 9.0
    • DOUBLON Nico B. : 8.5

    Les commentaires :

    • DOUBLON Antoine B. :
      ​Le Spiel des Jahre 1993 n'a pas pris une ride !

      C'est même l'inverse, un des artistes s'appelant "Krypto" on est complètement dans l'air du temps pour le côté spéculation...
    • DOUBLON Nico B. :
      ​Je me suis fait eu, mais ce grand classique des jeux d'enchères est top !
      Les bitcoins de 1993, c'est quelque chose quand même !
  • Orleans
    • Orleans (2014)
    • Reiner Stockhausen
    • DLP Games
    • 3 joueurs
    Durée : 1h30

    Les notes :

    • Camille : 8.0
    • Chloé : 8.5
    • Clément : 8.5

    Les commentaires :

  • Robin Wood
    • Robin Wood (2018)
    • Alexis Campart
    • Bad Taste Games
    • 3 joueurs
    Durée : 0h30

    Les notes :

    • Camille : 7.5
    • Chloé : 6.0
    • Clément : 6.0

    Les commentaires :

  • Steel Driver
    Durée : 1h50

    Les notes :

    • Gérôme : 6.0
    • Lionel : 4.0
    • DOUBLON Antoine B. : 6.0
    • DOUBLON Nico B. : 5.0
    • Vincent F. : 4.0
    • Michel : 8.0

    Les commentaires :

    • DOUBLON Antoine B. :
      ​Jeu inhabituellement difficile à noter pour moi. Je mets 6, très partagé entre 4 et 8...

      Il y a des choses intéressantes dans la construction des compagnies, les stratégies de prise de contrôle et le calcul de qui doit enchérir sur quoi pour mettre qui d'autre dans le mal - Steel Pleureur est au rendez-vous ;-)

      Mais d'un autre côté, la lecture du jeu n'est vraiment pas évidente, sûrement encore moins à cause du nombre de joueurs, et une fois passé la première manche (sur cinq) les enchères deviennent bien laborieuses. On n'a vraiment pas l'impression d'avoir joué à un jeu de moins de deux heures en sortant de là.
    • DOUBLON Nico B. :
      ​Avec Antoine et Gérôme on a vraiment eu du mal à noter ce jeu.
      Par certains aspects, le 8 de Michel est mérité. C'est un jeu avec des enchères tendues, des choix sur le développement des compagnies qu'on dirige pendant un tour, des discussions autour de la table (après la fin du jeu, on a refait la partie pendant 15 min à l'oral...), un jeu intéressant à 6 joueurs...
      Mais sur d'autres aspects, le 4 de Lionel et Vincent est aussi mérité : c'est très long pour ce que c'est (ou en tout cas, une impression de longueur très forte), c'est pas très lisible et pas fluide, on fait des calculs à chaque enchère mais au final le dernier tour renverse tout et c'est difficile / impossible à anticiper. D'autant qu'on était 5 sur 6 à découvrir le jeu.

      Petit détail aussi, au deuxième tour alors qu'on ne maitrisait pas spécialement tout les tenants et les aboutissants, Michel fait remarquer que ma mise initiale me laissait dans la mouise si tout le monde passait alors que les joueurs suivants avaient prévus de surenchérir. Du coup, ne pas pouvoir jouer en début de partie quand tout le monde se gave sur les villes qui rapportent le plus me fait très mal. Ce petit soucis d'éthique ne m'a pas aidé à rentrer à 100% dedans !

      Au final, ma note ne reflete pas vraiment le barême.
      Je suis content de l'avoir découvert et d'avoir fait une partie, mais pas sur d'en refaire dans l'année (ou plus)
    • Vincent F. :
      ​Ce jeu de Martin Wallace n'est certainement pas son meilleur, même s'il nous propose son thème fétiche, à savoir un réseau ferroviaire dans un environnement capitalistique : il s'agit d'investir pour obtenir des actions de compagnies de trains et développer leur réseau aux USA commandé par une mécanique d'enchère.

      La tension du jeu réside dans le dilemme de ces enchères : enchérir beaucoup pour développer le réseau ou investir peu pour obtenir plusieurs actions. Mais à 6 joueurs, le tension est brouillonne : les enjeux de placement sur le plateau sont imprédictibles et en fin de compte gagne-petit. Au final, c'est déceptif : on n'a jamais l'impression de faire de bon choix, matérialisé par une phase d'enchères longue et calculatoire pour pas grand chose. En effet, les écarts sont finalement assez minces entre tous les joueurs. Enfin, le système de départage des égalités au décompte final, inévitable puisque les écarts sont mineurs, est totalement artificiel.

      Il faut faire preuve de vilénie pour créer un écart avec les autres joueurs (Nico en sait quelque chose). Mais en fin de compte, c'est assez cohérent avec les jeux de Wallace auquel je me suis frotté : un bon coup est un coup bas... et c'est un peu à l'image du monde d'investissement boursier qu'il souhaite modéliser.


    • Michel :
      ​Content d'avoir ressorti ce Wallace du placard. :-)
      Un jeu de 2008, l'époque où un auteur de jeu pouvait encore vendre des jeux moches, sans assymétrie et sans deck, cartes ou tuiles, et même pas un mode solo ;).

      Ici, on enchérit pour prendre le contrôle de l'une des 6 compagnies en jeu, afin d'empocher une action et de décider du destin de cette compagnie pour un tour. On fait cela cinq tours, puis un sixième tour (certes un peu difficile à anticiper) est là pour déterminer la valeur de chaque action.
      Les cinq premiers tours entrainent leurs lots de discussions et de coups bas. Le dernier est un peu artificiel, et mérite une première partie afin de bien le comprendre. Cependant, il représente bien le thème : La compagnie aux gares les plus "originales" (celles desservies uniquement par cette compagnie) sera favorisée par rapport à celle qui a le plus de redondance dans ses gares avec les autres compagnies. Ainsi, dans notre cas, la compagnie verte finit très mal alors qu'elle pouvait théoriquement prétendre à quatre couleurs. Beaucoup de gares, mais toutes étaient redondantes avec d'autres compagnies, qui se sont servies à la fin de la partie au même rythme qu'elle, et la verte n'obtient que quelques uns des précieux cubes. La Jaune et la Noire se sont beaucoup mieux débrouillées, en étant seules sur une partie du plateau de jeu.
      Au final, dans ce jeu, il n'y a pas de hasard. Toutes les informations sont disponibles dès le départ pour tout le monde. Mais les possibilités sont telles qu'il est impossible d'anticiper sa partie jusqu'à la fin.

      Le jeu fonctionne à 6, mais je le trouve plus intéressant à 4 ou 5, où le nombre de compagnies par joueur n'est pas le même : Le dilemme de miser beaucoup pour favoriser une compagnie ou de miser moins pour avoir plus d'actions est plus tendu. De plus, le nombre de joueurs à avoir 2 voire 3 actions de la même compagnie est plus élevé, ce qui complexifie le dernier tour.
      En tout cas, les notes ne reflètent pas bien les discussions de la soirée, et surtout, la longueur des commentaires que l'on voit ici. ;)

A noter :

  • DOUBLON Nico B. :
    Et dire que Vincent avait amené Clans of Caledonia...
    N'arrivant pas à nous mettre d'accord sur les jeux et les deux tables de 3, je propose le Steel Driver de Michel en arguant qu'un jeu jouable à 6 c'est pas si commun !
    Vincent, maintenant qu'on a testé ce jeu bizarre, on se focalisera sur la vente de notre lait de vaches ecossaises et notre Balvenie contre de la canne à sucre !
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