DIDIER: Wahou!! cool j'ai retrouvé le POPULUS de ATARI 520ST sur un plateau. Tu te déplaces, tu t'agrandis en faisant des bébés, tu construis des grosses ou des petites citées, tu guérois de temps en temps. c'est rapide, strategique, tout mignon avec du matos serieux.
Jeff : Un petit sentiment de frustration après cette première partie. En fait on n'a pas l'impression de réellement présider à la destinée de sa civilisation ; le système de jeu fait qu'une avancée de civilisation est automatiquement attribuée, un tour plus tard, à tous les autres joueurs. C'est finalement assez réaliste et évite le piège de la mise en place d'un cercle vertueux impossible à briser, mais du coup, se battre pour avoir l'avantage d'être la première civilisation à passer au niveau supérieur n'est pas flagrant. Et dans certains cas je ne vois pas très bien l'intérêt de certain progrès comme une limite d'empilement supérieure ou même une action supplémentaire. Consacrer une bonne partie du tour - donc plusieurs actions - pour gagner le droit, juste au tour suivant, d'avoir une action supplémentaire ne semble pas très rentable. Et puis comme dans tous ces jeux de conquête / développement, le début est lent - on a très peu de capacité de mouvement - et les interactions (les combats !) entre joueurs éloignés sur la carte ne sont pas possibles tant que le progrès navire n'est pas accessible, soit après les 2/3 du jeu. Bon, en fait, il ne faut pas prendre ce jeu pour ce qu'il n'est pas : un jeu de développement de civilisation ou chaque joueur choisit un axe stratégique. On est plus là dans une recherche d'optimisation à chaque tour pour prendre un très léger avantage sur les adversaires. Le risque, comme le montrent les scores assez serrés, c'est que la partie se joue sur le dernier tour (bonus de 3 points pour le dernier progrès) ou sur un tirage favorable de cartes pour un ultime combat ou bonus de progrès. D'un autre coté, nous avons un peu raté les règles. L'interdiction de construire des villes contiguës devrait donc pousser les joueurs à un peu moins jouer dans leurs coins et à faire la course au territoire. Deux heures au maximum à 5 joueurs, règles relativement simples, matériel assez joli et combat sans dés, on a du mal à reconnaître un jeu de Wallace ! Sauf que, comme bien souvent dans ses jeux, une deuxième partie est nécessaire pour mieux en apprécier les subtilités. Alors même si je reste un peu dubitatif, j'y rejouerai volontiers.
Benoît: Pareil que Jeff, j'ai eu un petit sentiment de frustation sur ce jeu. On évolue pas vite et l'interaction n'a pas été importante (peut être à cause de l'oubli d'un point de règles). Les cartes ajoute une bonne part de chance et guident trop à mon gout dans les actions. C'est marrant parce qu'on a fait 2 parties en parralèlles et en jetant régulièrement un coup d'oeil sur nos voisins on a vu que la physionomie de leur partie était complétement différente de la notre... je pense que c'est bon signe. Je le reéssairai avec plaisir mais pour l'instant il ne m'a pas encore convaincu.