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Aurélien, DOUBLON Nico B., Denis, Manu, Anne-C, Gabriel, Gaël, Michel, Ben, Gérôme, Vincent L., Yo, Antoine, Dom B., Jonathan
Cerebria x1, Lisboa x1, Great Western Trail x1, Res Arcana x1, Civilization: a new dawn x1
Pour les notes sur les jeux, nous utilisons l'échelle établie par Boardgame Geek, qui se base pricipalement sur l'envie de rejouer.
J’ai bien aimé ce jeu de civ assez complet en à peu près 2h, ce qui le rend plus proche du format du club. Dans notre cas, Gab nous fait une explication de règle aussi claire que possible pour quelqu’un qui n’a jamais joué au jeu et a lu les règles trois semaines avant. Bref, la partie ne commence qu’à 21h45, et ne se finira que vers minuit. Mais il y a forcément de quoi gagner sur ce timing.
Forcément, ce jeu va être comparé au précédent opus de Civilization, du même éditeur.
En vrac :
- Le mécanisme de progression technologique est plutôt bien rendu, sans pour autant être aussi lourd que son grand frère. Il y perd en choix et en profondeur, mais il reste tout de même intéressant, avec différente façon d’arriver à ses fins.
- Le commerce est mieux rendu : On voit bien des caravanes qui se baladent sur le plateau de jeu, alors que dans l’autre version, nous n’avions droit qu’à un cadran qui compte l’argent...- La guerre ne génère pas forcément une victoire et une défaite immédiate. Elle n’est qu’un moyen d’accéder à ses fins (nombre de villes, nombre de merveilles de tel type contrôlées...).
- La culture est plus proche du jeu vidéo, dans le sens où on voit l’influence culturelle de son peuple se développer sur le plateau de jeu.
- Le mécanisme augmentant la puissance des actions au cours du temps est intelligent, et entraîne des choix stratégiques, de la planification...
- Les intrications thématiques sont parfois tortueuses... Par exemple, c’est en développant sa culture que l’on produit plus (c’est comme cela que l’on obtient les jetons ressources du plateau).
- La production ne sert qu’à fabriquer des merveilles ou des villes. Pas de bâtiments, ou d’armées.
- Ce jeu n’est pas vraiment un 4X : Il n’y a pas la partie exploration, puisque le plateau de jeu et tout ce qui s’y trouve est connu dès le départ.
- Les barbares sont vraiment trop présents. Même quand on en est à l’aviation, il y en a partout qui apparaissent ! Par contre, leur déplacement à tous les tours est plus intéressant que pour le jeu précédent.
- On ne sent pas vraiment l’influence de son
peuple, dont le pouvoir est finalement mineur par rapport au déroulé du jeu. Je n'ai pas réellement senti que je jouais les Romains...
- Les stratégies ne sont pas aussi marquées que dans le jeu de 2010. Y-a-t’il donc une "voie gagnante" dans cette version ? Je ne pourrai le dire qu’après quelques parties...
- Et je passe sur les cités-états, sur les "relations diplomatiques" représentées par des cartes, etc.
Au final, un jeu touffu sans l'être trop, et une partie agréable pour cette soirée. On sent bien la
progression de son peuple. Il ne peut pas faire grand-chose au départ et subit
l’arrivée des barbares. Et au fur et à mesure de la partie, on maîtrise l’environnement
de mieux en mieux, on finit par regarder les objectifs finaux et à les
réaliser. Dans ce sens, je préfère ce jeu à Déus, dans le même format, par
exemple. Finalement, le jeu est assez différent du précédent opus, à part le thème et le nom.
Pour l’anecdote, nous finissons les 3 objectifs dans le même tour avec Gabriel, qui l’emporte grâce au nombre de jeton influence sur le plateau.
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